Le roman de l’écrivain sud-africain Alan Paton « Cry, The beloved country » (Pleure, ô pays bien-aimé), publié en 1948, a été adapté à plusieurs reprises sous le même titre, au cinéma en 1951 par Zoltan Korda et en 1995 par Darrell Roodt. Il a également fait l’objet d’une adaptation théâtrale en tragédie musicale par Kurt Weill et Maxwell Anderson, sous le titre Lost in the Stars, en 1974 par Daniel Mann.
Le livre raconte l’histoire de deux hommes vivant dans l’Afrique du Sud de l’apartheid que tout sépare mais que le destin va rapprocher dans des conditions dramatiques.
La version cinématographique de Darrell Roodt.
Dès les premières images, le spectateur est tout de suite frappé par les paysages magnifiques de l’Afrique du Sud malgré le caractère dramatique de l’histoire qui s’annonce. Les 2 acteurs principaux, Richard Harris et James Earl Jones sont d’une authenticité remarquable et sont de la trempe d’acteurs comme on n’en voit plus souvent. Un film qui ne laisse pas indifférent.
« Le Révérend Stephen Koumalo, pasteur noir d’un petit village d’Afrique du Sud, a plusieurs parents à Johannesburg: son frère John, le menuisier, sa soeur cadette, Gertrude, partie avec son petit garçon à la recherche de son mari, et son fils unique Absalon. Sur la foi d’une lettre qui l’appelle auprès de Gertrude, Koumalo se rend à Johannesburg et découvre la brutale réalité de l’apartheid, de la misère et de la déchéance qui règnent parmi les Noirs transplantés dans la grande ville. Son frère John est devenu un homme politique en vue, luttant pour la libération de ses compagnons de race. Gertrude mène une vie dissolue, à la limite de la prostitution.
De longues et pénibles recherches conduisent enfin Koumalo jusqu’à son fils Absalon. Pour avoir tué lors d’un cambriolage, celui-ci attend son jugement dans un pénitencier. Au terme d’un pèlerinage aux sources de la détresse et de l’injustice, le pasteur rentrera au village, n’emmenant ni John, ni Gertrude mais seulement la femme de son fils, dont l’exécution est imminente. Témoignage émouvant sur les rapports entre la minorité blanche et la majorité opprimée des gens de couleur, l’oeuvre d’Alan Paton a parfois été considérée comme La Case de l’Oncle Tom de l’Afrique du Sud. »