C’est dans son article du 11 décembre 2015 que le site Vulture a publié des extraits de l’entretien que le premier gagnant jamaïcain du prestigieux « Man Booker Prize For Fiction», Marlon James, a donné au magazine « Man of the World ».
L’auteur à succès travaille actuellement sur le projet ambitieux d’écrire une saga fantasy africaine à la « Games of Thrones » et qui s’appellera « Black Leopard, Red Wolf ».
J’ai réalisé à quel point se demander s’il fallait ou pas un Hobbit noir dans le « Le Seigneur des Anneaux » me fatiguait et me rendait malade. Le folklore africain est tout aussi riche, et tout aussi pervers que ces choses. Nous avons des sorcières, nous avons des démons, nous avons des lutins et des rois fous. Nous avons des histoires de succession royale qui donneraient une leçon à « Wolf Hall ». Avec ça, nous faisons deux fois mieux que les « Tudors ».
Il ne pouvait être plus clair. Doté de sa nouvelle notoriété grâce au « Man Booker Prize For Fiction» qu’il gagne en 2015 avec son troisième roman « A Brief History of Seven Killings[1] », Marlon James veut ainsi abandonner les discours de plainte, prendre les choses en main et puiser dans la richesse des cultures africaines pour créer des histoires fascinantes à la hauteur de gros succès tels ceux qu’il a cités.