Cameroun: Le salon international du livre de Yaoundé ferme ses portes aux amoureux du livre

par Patricia Nya Njaounga
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Cameroun: Le salon international du livre de Yaoundé ferme ses portes aux amoureux du livre

Le salon international du livre de Yaoundé s’est achevé ce 6 juin 2016 sur une journée dédiée à l’artiste et écrivain camerounais Francis Bebey. Table ronde, ateliers d’écritures, lecture des textes de Francis Bebey, et dédicace des livres du professeur Narcisse Mouelle Kombi, ministre des arts et de la culture.

Après quatre jours de promotion intense du livre, écrivains, participants et visiteurs se sont rués une dernière fois dans les 75 stands du Salon International du Livre de Yaoundé (SILYA), afin de participer aux activités de clôture et faire leurs dernières emplettes littéraires.

« Je n’ai pas pu venir au SILYA, les jours précédents. Je ne pouvais pas manquer ce dernier jour, d’autant plus que j’ai appris que certaines maisons d’éditions avaient baissé les prix de leurs livres. Après avoir visité les stands, je repars avec cinq livres pour ma bibliothèque personnelle », explique Geneviève Ngangwa.

L’occasion pour certains visiteurs d’échanger avec les auteurs et de prendre quelques photos.

Narcisse Mouelle Kombi, Ministre camerounais des arts et de la culture - Crédit Afrolivresque

Narcisse Mouelle Kombi, Ministre camerounais des arts et de la culture en pleine dédicace – Crédit Afrolivresque

« Je suis venu spécialement aujourd’hui pour assister à la dédicace des livres du ministre des arts et de la culture, Narcisse Mouelle Kombi. Ce n’est pas tous les jours que je peux le voir d’aussi près », confie une étudiante. À 17 heures passées de quelques minutes, la séance de dédicace débute autour du professeur qui échange quelques phrases avec ses lecteurs et présente ses trois œuvres en vitrine. Il s’agit ici de trois livres de poésie notamment «Une aube si tragique», «L’imparfait de l’exil» et «Traduit de l’événementiel», réédités par les éditions CLE:

«Ces œuvres poétiques sont pour certaines des œuvres de jeunesse. Ils sont des hymnes à la beauté des mots, des hymnes à ce que nous avons en héritage et en partage. C’est-à-dire un esprit qui fait souffler sur les mots un vent d’humanité. C’est cette humanité qui fait en sorte que l’homme puisse échapper à sa condition d’animal pour s’élever vers les cimes de la spiritualité», détaille le professeur Narcisse Mouelle Kombi.

Pour certains participants, écrivains, et visiteurs, le livre a été véritablement mis au centre des activités, même si pour d’autres, les ventes n’ont pas été à la hauteur des investissements engagés pour l’événement. Le rendez-vous est pris pour la prochaine édition.

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