Ils sont plus d’un millier de personnes à se ruer ce 03 juin 2016 vers les stands du salon international du livre de Yaoundé (SILYA), afin d’assouvir leur soif de littérature.
Découvrir un vaste panel d’ouvrages, rencontrer les auteurs et maisons d’éditions d’Afrique et d’occident. C’est avec ces ambitions que les passionnés du livre ont sillonnées les 75 stands de l’esplanade du Musée National de Yaoundé en cette journée d’ouverture officielle nommée « Journée Roi Njoya ».
« Je suis venu au Silya, parce que j’espère y trouver des livres qui m’aideront dans la rédaction de mon mémoire, et j’espère que les prix seront abordables« , confie Fabrice Djika, étudiant en cycle master en informatique. A quelques pas de ce dernier, ce sont des cris de joie qui résonnent. « Je viens de rencontrer mon auteur préféré. Regardez, c’est Calixte Beyala, j’ai aimé tout ce qu’elle a écrit« , s’exclame une visiteuse à l’endroit de ses amies. Une joie qui rassure les organisateurs du salon international du livre de Yaoundé (SILYA) initié sous le thème: « Le livre, instrument d’intégration et de développement« .
Le livre étant un outil qui permet le développement personnel, si on ne permet pas au plus grand nombre d’avoir accès à la lecture, cela veut dire qu’on ferme aussi au plus grand nombre l’accès à la connaissance. Et c’est dans cette perspective qu’un salon a un intérêt, celui de « permettre que les gens se rapprochent davantage du livre et qu’ils en tirent profit« , explique Edouard Elanga Mballa, Directeur du livre et de la lecture.
Pour le professeur Narcisse Mouelle Kombi, Ministre des arts et de la culture, l’objectif est de fédérer les professionnels du livre autour du salon, de favoriser une mutualisation des expériences et de valoriser les acquis en matière littéraire. Un avis partagé par le Premier Ministre Philémon Yang, qui souhaite que ce salon permette d’établir « une véritable stratégie commune afin de résoudre les problèmes du livre« .
Par Patricia Nya Njaounga