La plume, le verbe et la voix, c’est bien à ces trois choses que l’on pense lorsqu’il s’agit de rendre hommage à Sylvain Bemba. Car celui qui naquit un certain 17 février sur les terres presque colorées de Sibiti (Congo-Brazzaville) se fera connaître premièrement par ses écrits journalistiques. Journaliste à la semaine Africaine dans les années 50, il annonce déjà les couleurs d’une plume, à la lumière de la terre qui l’a vu naître. Très vite il se jette dans le vaste fleuve de la littérature où les mots seuls sont des bouées de sauvetage pour espérer atteindre la rive de la réussite. En 1963 il est lauréat du prix de la nouvelle littéraire pour son œuvre La chambre noire .
Des récompenses, il en aura, encore et encore, jusqu’en 1995 où lui est attribué, à titre posthume et pour l’ensemble de ses œuvres, le grand prix de la littérature d’Afrique Noire. Sylvain Bemba restera à jamais cet auteur congolais et africain pour lequel l’écriture se conjugue à la fois à l’information, à l’histoire romanesque, au théâtre et à la musique. Et comme il l’avait écrit : Le soleil est parti à Pemba, Sylvain Bemba s’en est allé de la terre des hommes vers l’au-delà le 08 juillet 1995.
En choisissant de nommer ainsi ce premier prix « Sylvain Bemba », Le Quai de la culture s’accorde, avec d’autres grands noms de la littérature congolaise, à reconnaître la valeur des hommes qui ont fait le temps et ainsi poser, sur les mêmes traces, les pas de ceux qui feront demain.
Le « Prix du premier roman ‘’Sylvain Bemba’’ » lancé ce 05 juillet vise à récompenser un(e) jeune écrivain(e) du Congo-Brazzaville pour son premier roman édité. Il s’adresse aux écrivains, auteurs d’un premier roman édité entre le 1er janvier 2016 et le 30 juillet 2017. Le PRIX est doté d’une somme de 656 000 FCFA (1 000 euros).
Vous pouvez obtenir le formulaire d’inscription ainsi que le règlement du prix en écrivant à l’adresse mail : lequaidelaculture@gmail.com Paterne Ngoulou (…)