La nouvelle couverture de « Things Fall Apart » est une véritable oeuvre d’art

par La redaction
Offrir un verre à Afrolivresque

Things Fall Apart, ce classique de la littérature africaine écrit par l’écrivain nigérian Chinua Achebe, traduit dans plus de 57 langues avec au moins 20 millions de copies vendues, se parera d’une nouvelle tenue à l’occasion de l’anniversaire des 60 ans du roman l’année prochaine. À cet effet, la maison d’édition americaine Penguin Random House se prépare à republier tous les écrits de Chinua Achebe.

Viktor-Ekpuk

Viktor Ekpuk, artiste peintre

C’est à l’artiste peintre nigérian Viktor Ekpuk qu’est revenu l’honneur de concevoir la nouvelle couverture du livre Things Fall Apart. Pour cela, il s’est inspiré, comme d’habitude dans ses œuvres, des systèmes de graphisme et d’écriture, le Nsibidi, qui est un système de symboles utilisé dans le Sud-Est du Nigéria. C’est de cette écriture que découle le Vévé, écriture de signes que les prêtres vaudous utilisent. Le jeu entre ces symboles, vieux de plusieurs siècles et les couleurs choisies pour la couverture, est aussi une sorte de clin d’œil au fameux « Vase de Rubin », cette illusion d’optique expérimentée par le psychologue danois Edwin Rubin en 1915.

Viktor Ekpuk est également l’artisan des nouvelles couvertures de No longer at ease et African trilogy, deux autres classiques de l’enfant d’Enugu, toujours publiés chez Penguin Random House.

African trilogy- new cover Viktor Ekpuk with Things Fall Apart

 

Victor Ekpuk est basé à Washington, DC. Son art, qui a commencé comme une exploration des systèmes de graphisme et d’écriture « traditionnels » Nsibidi au Nigéria, a évolué pour embrasser un plus large éventail de sens enraciné dans les discours d’art contemporain africain et mondial.

Guidé par la philosophie esthétique Nsibidi, où les systèmes de signatures sont utilisés pour transmettre des idées, Ekpuk réimagine les symboles graphiques de cultures diverses pour former un style personnel qui aboutit à l’interaction de l’art et de l’écriture.

Bissap, tisane ou café ?

Soutenez Afrolivresque

Laisser un commentaire

* En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et le traitement de vos données par ce site web.

Vous pourriez aussi aimer

À propos

Afrolivresque LogoL’Afrique au creux des lettres

 

Liens utiles

Newsletter