États généraux sur la condition de l’écrivain en Côte d’Ivoire : un cadre de réflexion pour l’avenir de la littérature en Côte d’Ivoire

par La redaction
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États généraux sur la condition de l'écrivain en Côte d'Ivoire : un cadre de réflexion pour l’avenir de la littérature en Côte d’Ivoire

Le 22 février 2025, l’Association des Écrivains de Côte d’Ivoire (AECI) a organisé une Journée d’ateliers et de restitution à l’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNEPT) de Cocody. Cet événement, inscrit dans le cadre des États généraux sur la condition de l’écrivain en Côte d’Ivoire, a réuni auteurs, éditeurs, libraires et autres professionnels du livre autour des enjeux du secteur. Il s’agissait d’examiner les réalités du métier d’écrivain en Côte d’Ivoire et d’identifier des pistes d’amélioration pour favoriser son développement.

Un état des lieux sans concession

Dès l’ouverture des travaux à 8h30 des États généraux sur la condition de l’écrivain en Côte d’Ivoire, la présidente de l’AECI a rappelé les difficultés majeures rencontrées par les écrivains ivoiriens. Parmi les points soulevés, figurent l’absence de revenus stables, l’accès limité aux maisons d’édition, la faible reconnaissance institutionnelle et la protection insuffisante des droits d’auteur.

Le magistrat Fodjo Kadjo Abo, parrain de l’événement, a souligné l’importance de ces assises pour garantir aux écrivains un cadre professionnel plus structuré. La conférence inaugurale, animée par le professeur Josué Guébo, ancien président de l’AECI, a ensuite apporté un éclairage approfondi sur le thème « Être écrivain en Côte d’Ivoire : réalités, défis et opportunités », posant ainsi les bases du débat.

Des ateliers pour repenser l’écosystème du livre

La journée des États généraux sur la condition de l’écrivain en Côte d’Ivoire s’est poursuivie avec plusieurs ateliers réunissant écrivains, éditeurs, libraires et autres professionnels du secteur. Chaque groupe de travail a exploré une thématique spécifique. Les discussions ont porté sur la reconnaissance du statut d’écrivain, les conditions d’édition et de diffusion des livres, la gestion des droits d’auteur et les stratégies pour promouvoir la littérature ivoirienne.

Les débats ont permis de dresser un diagnostic précis des difficultés actuelles, tout en mettant en avant des solutions adaptées aux réalités du pays. Les intervenants ont insisté sur l’importance d’un cadre juridique clair, d’une meilleure protection des écrivains face aux défis du marché.

Des recommandations des États généraux sur la condition de l’écrivain en Côte d’Ivoire pour un secteur plus dynamique

Après une pause déjeuner, la restitution des travaux s’est tenue à partir de 14h00. Parmi les propositions formulées, figurent la mise en place d’un statut officiel pour les écrivains et le renforcement des dispositifs de protection des droits d’auteur. La facilitation de l’accès à l’édition et une meilleure diffusion des livres à l’échelle nationale et internationale ont également été évoquées. 

À l’issue de cette journée des États généraux sur la condition de l’écrivain en Côte d’Ivoire, l’AECI a annoncé qu’un rapport officiel reprenant l’ensemble des recommandations serait rédigé et soumis aux autorités compétentes, ainsi qu’aux partenaires du secteur. L’association espère que ces propositions permettront de poser les bases d’une industrie du livre plus compétitive et pérenne en Côte d’Ivoire.

Créée en 1986, l’Association des Écrivains de Côte d’Ivoire rassemble plus de 500 membres engagés pour la défense des intérêts des écrivains et le rayonnement de la littérature ivoirienne.

Pour plus d’informations sur les États généraux de l’écrivain ivoirien, rendez-vous sur www.aeci.ci.

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